Ranieri: "Je ne me sens pas trahi par le joueur mais par l'homme"
Après sa bonne prestation face à Chelsea mais la fin de l'aventure en Ligue des Champions, la Juve doit se replonger dans le championnat. "Nous affrontons une équipe qui a pris plus de points à domicile qu'à l'extérieur, grâce à son jeu de contre-attaque. Mihajlovic a responsabilisé tous ses joueurs mais c'est surtout Di Vaio que nous devons veiller. Je suis content de ce qu'il fait, c'est un garçon splendide. Il a retrouvé cette continuité dans les buts qui avait poussé la Juventus à l'acheter. Nous devrons réussir à le limiter en faisant en sorte que seuls de mauvais ballons lui arrivent."
La Juve s'apprête à jouer malgré de nombreuses absences dont celle de Trézéguet: "Pour nous, ce match sera fondamental surtout au niveau psychologique. Nous devrons démontrer que nous avons vite tourné la page de la Champions. Nous étions engagés sur la scène internationale, nous avons fait belle figure, mais maintenant nous devons revenir en Italie et bien faire. Le discours du scudetto? Nous ne penserons pas aux résultats de dimanche, tout comme nous ne l'avons pas fait mercredi même si je suis navré que toutes les équipes italiennes soient sorties, quoi que, la supériorité anglaise ne m'a pas semblé aussi nette."
Ranieri est également revenu sur les déclarations de Trézéguet: "Nous étions en infériorité numérique et ne réussissant plus à agir, j'ai mis un joueur avec des caractéristiques différentes. La veille, David était plus frais qu'Amauri et pour cela, je lui ai donné la possibilité d'être sur le terrain pendant 80 minutes. Un joueur qui est resté quatre mois hors des terrains, ne peut ressentir ce malaise. Il aurait dû être heureux d'avoir la possibilité de jouer un des matchs les plus importants. Ses mots m'ont vraiment agacé car il ne me les a pas dit à moi mais aux journalistes. Ces choses doivent être dîtes au vestiaire. Il ne sera pas là demain car il a une fatigue musculaire."
Ranieri continue: "Je ne me sens pas trahi par le joueur mais par l'homme ce qui, pour moi, est la pire des choses. Après l'expulsion de Chiellini, nous ne jouions pas à 10 mais à 9 contre 11. Trézéguet ne jouait plus et on avait besoin d'un joueur à sa place. Trézéguet avait touché 6 ballons en première mi-temps et 6 en seconde, en faisant une très belle passe et un coup de tête. Lorsque j'ai vu que nous ne réussissions pas à gêner Chelsea, j'ai mis Amauri, le meilleur buteur de la Juventus. J'ai fait jouer Trézéguet 80 minutes lors d'un des plus importants matchs. J'ai toujours eu une grande considération pour lui mais peut être que lui ne l'a pas eu pour moi."
Un possible adieu? "Il avait dit qu'il s'en irait à la fin de la série B mais personne ne voulait le perdre, je voulais compter sur lui. Maintenant, nous cherchons à reconstruire une équipe pour l'Europe. Nous devons encore beaucoup travailler et chercher des joueurs qui ont envie de construire avec nous. Cette année, Trézéguet a connu des problèmes physiques. A peine revenu, j'ai cherché à vite l'insérer. Tous ses coéquipiers sont déçus de ses mots mais si je devais revenir en arrière, je le mettrais titulaire. Il était très motivé, il avait une grande confiance qui pouvait résoudre le match."
Un enfant gâté: "Ce qu'a dit Trézéguet est franchement inexplicable, ça m'a semblé le discours d'un enfant gâté. Giggs, Scholes ne se plaignent pas lorsqu'ils sortent ou sont sur le banc. Si j'attends des excuses? Il s'est trompé, un point c'est tout. Maintenant, il doit travailler dur. Il devait être très heureux de jouer contre Chelsea."
La Juve s'apprête à jouer malgré de nombreuses absences dont celle de Trézéguet: "Pour nous, ce match sera fondamental surtout au niveau psychologique. Nous devrons démontrer que nous avons vite tourné la page de la Champions. Nous étions engagés sur la scène internationale, nous avons fait belle figure, mais maintenant nous devons revenir en Italie et bien faire. Le discours du scudetto? Nous ne penserons pas aux résultats de dimanche, tout comme nous ne l'avons pas fait mercredi même si je suis navré que toutes les équipes italiennes soient sorties, quoi que, la supériorité anglaise ne m'a pas semblé aussi nette."
Ranieri est également revenu sur les déclarations de Trézéguet: "Nous étions en infériorité numérique et ne réussissant plus à agir, j'ai mis un joueur avec des caractéristiques différentes. La veille, David était plus frais qu'Amauri et pour cela, je lui ai donné la possibilité d'être sur le terrain pendant 80 minutes. Un joueur qui est resté quatre mois hors des terrains, ne peut ressentir ce malaise. Il aurait dû être heureux d'avoir la possibilité de jouer un des matchs les plus importants. Ses mots m'ont vraiment agacé car il ne me les a pas dit à moi mais aux journalistes. Ces choses doivent être dîtes au vestiaire. Il ne sera pas là demain car il a une fatigue musculaire."
Ranieri continue: "Je ne me sens pas trahi par le joueur mais par l'homme ce qui, pour moi, est la pire des choses. Après l'expulsion de Chiellini, nous ne jouions pas à 10 mais à 9 contre 11. Trézéguet ne jouait plus et on avait besoin d'un joueur à sa place. Trézéguet avait touché 6 ballons en première mi-temps et 6 en seconde, en faisant une très belle passe et un coup de tête. Lorsque j'ai vu que nous ne réussissions pas à gêner Chelsea, j'ai mis Amauri, le meilleur buteur de la Juventus. J'ai fait jouer Trézéguet 80 minutes lors d'un des plus importants matchs. J'ai toujours eu une grande considération pour lui mais peut être que lui ne l'a pas eu pour moi."
Un possible adieu? "Il avait dit qu'il s'en irait à la fin de la série B mais personne ne voulait le perdre, je voulais compter sur lui. Maintenant, nous cherchons à reconstruire une équipe pour l'Europe. Nous devons encore beaucoup travailler et chercher des joueurs qui ont envie de construire avec nous. Cette année, Trézéguet a connu des problèmes physiques. A peine revenu, j'ai cherché à vite l'insérer. Tous ses coéquipiers sont déçus de ses mots mais si je devais revenir en arrière, je le mettrais titulaire. Il était très motivé, il avait une grande confiance qui pouvait résoudre le match."
Un enfant gâté: "Ce qu'a dit Trézéguet est franchement inexplicable, ça m'a semblé le discours d'un enfant gâté. Giggs, Scholes ne se plaignent pas lorsqu'ils sortent ou sont sur le banc. Si j'attends des excuses? Il s'est trompé, un point c'est tout. Maintenant, il doit travailler dur. Il devait être très heureux de jouer contre Chelsea."