Programme des Bleus / Déclaration de Domenech
Voici le programme de l'Equipe de France pour le match en l'hommage des champions de 98 et 00:
Lundi 13 novembre :
12h00 : Rassemblement à l'Hôtel de la Tour à Gouvieux (60)
16h00 : Point-Presse joueurs à la Maison des Loisirs de Senlis (rue Yves Carlier)
Mardi 14 novembre :
16h30 : Point-Presse Raymond Domenech + un joueur à la Maison des Loisirs de Senlis, (rue Yves Carlier)
17h30 : Entraînement au Stade Municipal de Senlis, ouvert à la presse
Mercredi 15 novembre :
21h00 : France – Grèce au Stade de France
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Déclaration de Domenech:
Faire du bruit pour faire le silence. Si Raymond Domenech livre à L'Equipe son premier entretien individuel depuis la Coupe du monde ce jeudi, jour d'annonce du 11 de départ face à la Grèce, c'est qu'il en a «marre d'entendre parler de l'équipe de France en (son) nom». Au fil des sujets abordés (euphorie post-Mondial, relations avec les autres entraîneurs, choix de joueurs, etc.), le sélectionneur entend rétablir certaines vérités. «Il a fallu que je prouve non seulement que j'étais un entraîneur compétent, mais aussi que je n'étais pas un tyran, un dictateur et un raciste.»
Cet entretien mené par Vincent Duluc est une histoire d'hommes. Zinédine Zidane : «(Il ne m'était) pas hostile. C'est vrai qu'il y a eu une distance. (...) Il entame une nouvelle vie dans laquelle je n'ai rien à faire». Arsène Wenger : «Pour moi, c'est une erreur stratégique qu'Arsène soit consultant pour les matches de l'équipe de France. Comment peut-il être objectif quand son intérêt est de voir Titi (Henry) sortir à la mi-temps et quand l'intérêt de l'équipe de France est qu'il joue jusqu'au bout ?» Ludovic Giuly : «ceux qui croient que je ne les prends pas parce qu'ils parlent, et bien, tant pis pour eux». Avec une constante : en dire le moins sur les internationaux actuels.
Après deux ans pour préparer la Coupe du monde, un mois pour la vivre et quatre autres pour la digérer, Raymond Domenech «ne se voit pas comme un ancien (mais) comme un sélectionneur tout neuf.» Le mieux pour lui serait que tous ceux qui suivent l'équipe de France s'en inspirent : «tout le monde est resté trop longtemps sur l'euphorie de la Coupe du monde. (...) J'en veux à tout ce qui s'est passé après (le Mondial) et qui a contribué à faire oublier la performance de France, et même la victoire de l'Italie. (...) Tout ce qu'on a fait de ce coup de boule, oui ça me gonfle. Mais pas lui (Zidane).» Comme si certains ne pouvaient pas passer dans l'après Zidane - le néo-retraité compris - alors que Raymond Domenech ne voudrait même plus y penser. D'ailleurs, a-t-il revu les images du Mondial ? «Non, j'ai refusé».