France 0-1 Biélorussie: le résumé

Publié le par Miss Lili

FRANCE - BIELORUSSIE : 0-1
But : Kislyak (86e)


Un nouvel élan. C'est ce qu'espérait le public du stade de France. Autrefois sans merci avec les Bleus, il s'était déplacé nombreux pour assister à leur première étape sur la route de l'Euro 2012. Malgré le fiasco du Mondial 2010, ils étaient 76 395 à répondre à l'appel lancé par le nouveau sélectionneur, copieusement applaudi lors de la présentation des équipes. Ils en sont repartis déçus et frustrés, encore une fois. Les Bleus, eux, n'ont pas rempli leur contrat. En tout cas, pas totalement. Blanc avait pourtant donné la recette pour réconcilier l'équipe de France avec son public : "des résultats et une attitude". Il n'aura eu que l'attitude. La France est en reconstruction, ça s'est vu. Trop brouillonne, elle n'a pas su faire sauter le verrou biélorusse et a fini par céder en fin de match (0-1). Elle rêvait de renouveau. Au lieu de ça, elle est déjà dos au mur quatre jours avant un déplacement en Bosnie-Herzégovine, déjà en tête du groupe grâce à son succès au Luxembourg (3-0).

Malgré tout, les Bleus ont affiché de belles intentions. Malheureusement, les intentions, ça ne suffit pas à ce niveau. Pourtant, on s'était pris à y croire. En raison des suspensions disciplinaires (Anelka, Evra, Ribéry, Toulalan) ou sportives (Gourcuff) mais aussi des blessures (Nasri), le public a pu s'habituer aux nouveaux visages de l'équipe de France. Et certains ont convaincu. Surtout Yann Mvila. Le Rennais, préféré à Alou Diarra, était la petite surprise du coup d'envoi. Et, comme il l'avait fait en Norvège, il a impressionné par sa maturité. A seulement 20 ans, il donne l'impression d'être là depuis toujours. Il aurait même pu ouvrir le score sur une frappe pleine de culot repoussée par Zhevnov (49e). Guillaume Hoarau et Loïc Rémy, les deux nouveaux visages de l'attaque tricolore, ont eux aussi confirmé leur bonne entente et leur complémentarité, comme à Oslo.


Les sifflets pour finir


Mais les Biélorusses sont venus rappeler à cette nouvelle génération que le temps des matches amicaux était révolu. Touché aux adducteurs dans un choc, Rémy devait céder sa place après seulement une demi-heure de jeu (33e). Avant cela, l'ancien Niçois s'était procuré une belle occasion française suite à un corner. Mais sa tête ne trouvait pas le cadre (17e). Mais les Bleus ne se décourageaient pas. Au contraire. Ils insistaient par Hoarau, souvent recherché par Ménez ou Mexès, ou Valbuena (35e, 71e), entré à la place de Rémy. L'équipe de France a également tenté de s'en remettre à ses joueurs d'expérience, notamment Florent Malouda, brassard de capitaine sur le bras. Un autre symbole de la volonté de Blanc de solder une fois pour toutes l'épisode de Knysna. Le joueur de Chelsea, le seul Tricolore sur la pelouse à avoir déjà marqué en bleu, a tardé à se mettre en évidence (21e, 45e). Une position de hors-jeu l'empêchait lui aussi d'ouvrir le score (62e). Tout ça manquait de précision.


Finalement, la sanction est tombée. Rarement inquiétée, la défense tricolore a fini par craquer. Au pire moment. Sur une incursion de Vyacheslav Hleb, Kislyak trouvait la lucarne de Lloris (86e, 0-1). Une dernière tentative de Kevin Gameiro, entré après la blessure de Saha (79e), n'y changera rien (90e). Malgré beaucoup d'envie, de promesses et le soutien du public, la France rate le début de sa campagne de qualification. Sans doute trop inexpérimentée, elle a encore été incapable de marquer. Depuis 1980, elle n'avait jamais débuté par une défaite sur le chemin d'un Euro (3 victoires, 4 nuls). Elle l'avait déjà fait pour entamer les éliminatoires du Mondial 2010 face à l'Autriche. La suite s'était avérée très compliquée. Le public du Stade de France, lui, a accompagné la sortie des joueurs par des sifflets. Ça non plus, ça n'a pas changé.

 

Source: Eurosport

Publié dans News => France

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