Lizarazu: "La responsabilité est globale"

Publié le par Miss Lili

Voici quelques réactions de joueurs, d'anciens internationaux et de dirigeants après la défaite contre l'Afrique du Sud:


Eric Abidal, défenseur de l'équipe de France : Il prévient que "les quatre vérités vont être dites" sur le comportement des joueurs de l'équipe de France. Revenant sur le refus de s'entraîner des Bleus dimanche, le défenseur de l'équipe de France reconnaît que "ce week-end on n'a pas fait les bons choix. On aurait pu réagir différemment après l'exclusion de Nico (Anelka). Le groupe était mécontent et l'a montré". Eric Abidal révèle également qu'alors que l'équipe était dans le bus en attendant que son communiqué soit lu à la presse, le capitaine Patrice Evra "a dit que si certains voulaient descendre du bus, il n'était pas trop tard. Tout le monde pouvait descendre. Personne n'est descendu, donc tout le monde était favorable". "Ce sera une page difficile à tourner", reconnaît encore Abidal, avant de s'excuser auprès des supporteurs et des Français. "On n'a pas réussi à réaliser le parcours que tout le monde souhaitait. On peut avoir honte". (Interview dans L'Equipe, mercredi 23 juin)


Djibril Cissé, attaquant de l'équipe de France: "On voulait juste montrer qu'on n'était pas d'accord (en ne s'entraînant pas suite au renvoi de Nicolas Anelka, nldr). Les conséquences sont lourdes, on n'a pas fait un match terrible. Maintenant il faut assumer, on est des grands garçons." (Déclaration sur Infosport, mardi 22 juin)


Patrice Evra, capitaine de l'équipe de France : "J'ai mal, je suis vraiment touché, comme les Français. L'heure est au pardon. On doit le pardon pour avoir déçu des milliers de Français. Je respecte la souffrance des Français. Ils ont besoin de savoir ce qu'il s'est passé pour qu'on en soit arrivés là. Je n'étais pas sur le terrain, il n'y avait aucune raison valable. Je voulais dire pardon hier mais mon entraîneur me l'a interdit. J'ai des révélations à faire, je les ferai dans la semaine. " (Conférence de presse, mardi 22 juin)


Raymond Domenech, sélectionneur de l'équipe de France : "Ce n'est pas des explications, c'est d'abord un état d'âme, comme tout le monde, on est déçu. Dans ce match, j'ai retrouvé ce que j'avais envie de voir, de la générosité, du coeur, mais il y a eu un coup du sort (l'exclusion de Gourcuff, ndlr), quand ça va pas, ça va pas... On a laissé trop d'énergie (les jours précédents le match, ndlr). Ce n'est pas l'heure des bilans. Un mot aux Français? Leur dire que je suis triste, que cette équipe à un vrai potentiel, je souhaite bonne chance à mon successeur. J'ai aimé cette équipe de France. Elle ne meurt, jamais elle va continuer. Elle a tout pour réussir." (Conférence de presse, mardi 22 juin)


Jean-Pierre Papin, ancien international français: "On est vraiment passé pour des rigolos durant ce Mondial. Raymond Domenech a été irrespectueux avec l'entraîneur de l'Afrique du Sud. De plus, avec les journalistes, c'est vraiment un tout petit. Ce soir, j'ai vraiment constaté que l'équipe de France n'avait pas de guide." (Déclaration sur Infosport, mardi 22 juin)


Bixente Lizarazu, ancien international: "La responsabilité est globale. C'est la fédération, le sélectionneur et les joueurs. Ce qui m'a profondément choqué, c'est la prise en otage de ce maillot de l'équipe de France qui n'appartient à personne. L'espace d'une journée, ils se le sont appropriés. C'est impardonnable. J'espère que très vite, certains joueurs vont se désolidariser. Il faut qu'ils le fassent très vite." (Déclaration sur TF1, mardi 22 juin)


Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football : Le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, a jugé mardi qu'"il était temps" que le Mondial-2010 s'arrête pour les Bleus, après l'élimination des vice-champions du monde au premier tour du tournoi. "Cette page, il faut la tourner. Ce Mondial, il était temps qu'il s'arrête pour nous", a déclaré sur TF1 M. Escalettes qui parlait depuis Bloemfontein, alors que les Bleus ont terminé le tournoi à la dernière place du groupe A, avec un match nul et de deux défaites au compteur. "Le piètre résultat sportif, un point sur neuf et pas une seule victoire, je retiens cela", a-t-il ajouté. Interrogé sur l'analyse qu'il faisait de ce fiasco, le président de la FFF a estimé qu'il fallait "faire un bilan sans complaisance" concernant ses causes. Il a toutefois refusé de tirer des conclusions pour le moment, expliquant qu'il attendait la prochaine réunion du Conseil fédéral, prévue début juillet, pour cela. "Il n'y a pas le feu. On ne va pas prendre une décision d'ici demain qui serait regrettée, ridicule", a souligné le président. (Déclaration sur TF1, mardi 22 juin)

 

Source: Nouvelobs

Publié dans News => France

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