Domenech: "Fier de cette équipe"
Evitant le sujet sur son avenir à la tête des Bleus, fragilisé après la défaite de son équipe mardi contre l'Italie (2-0), le sélectionneur tricolore a surtout mis en avant le coeur énorme affiché par ses hommes qui ont lutté sans cesse malgré leur infériorité numérique. Raymond Domenech a également commenté sa demande en mariage faite en direct juste après le match.
Est-ce la plus grosse désillusion que vous ayez connue avec l'équipe de France ?
Ce n'est pas une désillusion, une grande déception, oui. Sur ce match, on est tous déçus mais le sentiment qui m'anime maintenant, et c'est ce que j'ai dit aux joueurs dans le vestiaire, c'est que je suis fier de ce qu'ils ont fait sur le terrain. Comme soirée catastrophe, on pouvait difficilement faire mieux en perdant un joueur important après 10 minutes et l'arbitre qui a manqué de discernement sur l'expulsion. Si ça avait été une véritable agression mais là c'est donner le match aux Italiens. C'est ce que je j'ai dit aux joueurs, je suis fier de diriger cette équipe. On ne peut pas en un match accumuler autant de catastrophes.
Se pose-t-on la question de la démission dans ces cas là ?
Je reconnais une faute, celle de communication. J'aurais dû continuer ce que je disais il y a six ou sept mois, l'Euro devait préparer une génération pour le Mondial, et permettre à des jeunes joueurs d'accumuler de l'expérience. En tant que finaliste du Mondial on nous voyait gagner l'Euro. J'aurais dû enlever de la pression à cette équipe en leur disant que l'on préparait l'avenir.
Y a-t-il des choses que vous voudriez changer, que vous regrettez ? Par rapport aux joueurs, à la préparation...
Sur la préparation, oui: enlever la finale de la Coupe de France, de la Champions League, avoir 15 jours supplémentaires de préparation. Mais tout ça ne sert à rien maintenant. On est parti dans ces circonstances, on ne peut pas y revenir. Cette équipe est généreuse. On a dit souvent qu'on manquait d'allant, ce que j'ai vu ce soir (mardi), c'est une générosité extraordinaire. C'est vrai qu'on n'a pas gagné, mais le dire c'est presque indécent. Mais je maintiens, cette équipe a un avenir.
Pourquoi avez-vous annoncé la demande en mariage à votre compagne en direct à la télé (sur M6, la chaîne où travaille Estelle Denis, ndlr) juste après la rencontre ? Quelle était la démarche ?
Une lueur, un truc dans la grisaille de ce soir. Il y a des belles choses dans la vie, et dire aux gens qu'on les aime, c'est bien. J'ai aussi aimé la réaction du public avec les joueurs. On leur reproche d'être loin du public. Et dans ces moments difficiles, je crois que chacun a des envies, j'ai eu envie de le dire.
Votre discours positif n'est-il pas en contradiction avec le sentiment des Français qui n'ont pas vibré devant leur télé durant cet Euro ?
Ceux qui n'ont pas vibré ce soir, je suis désolé, mais je n'y crois pas. Il s'est passé quelque chose. Devant l'injustice du sort et voir la réaction de l'équipe, cette preuve de générosité et de courage en infériorité numérique. Non, je ne crois pas être en décalage, peut-être avec vous.
Quelles ont été les erreurs commises par les Bleus contre l'Italie et quelles sont les causes de cet échec ?
Pour ce soir, c'est d'avoir pris un penalty et s'être fait expulser. On a eu un réalisme offensif déficitaire contre les Pays-Bas et on l'a payé cash. Ce soir, il y avaient d'autres circonstances.
Cet Euro est-il un échec ?
Je me répète mais cette équipe a montré du coeur et de la générosité, cette équipe a un avenir. La beauté du sport est que ceux qui perdent ne le fassent pas en victimes. Ce soir (mardi), on n'est pas vainqueurs mais c'est dans ces moments que l'on compte ses amis. J'ai toujours fonctionné comme cela et il y a beaucoup de choses qui restent malgré tout. C'est ce qui m'intéresse.
Est-ce la plus grosse désillusion que vous ayez connue avec l'équipe de France ?
Ce n'est pas une désillusion, une grande déception, oui. Sur ce match, on est tous déçus mais le sentiment qui m'anime maintenant, et c'est ce que j'ai dit aux joueurs dans le vestiaire, c'est que je suis fier de ce qu'ils ont fait sur le terrain. Comme soirée catastrophe, on pouvait difficilement faire mieux en perdant un joueur important après 10 minutes et l'arbitre qui a manqué de discernement sur l'expulsion. Si ça avait été une véritable agression mais là c'est donner le match aux Italiens. C'est ce que je j'ai dit aux joueurs, je suis fier de diriger cette équipe. On ne peut pas en un match accumuler autant de catastrophes.
Se pose-t-on la question de la démission dans ces cas là ?
Je reconnais une faute, celle de communication. J'aurais dû continuer ce que je disais il y a six ou sept mois, l'Euro devait préparer une génération pour le Mondial, et permettre à des jeunes joueurs d'accumuler de l'expérience. En tant que finaliste du Mondial on nous voyait gagner l'Euro. J'aurais dû enlever de la pression à cette équipe en leur disant que l'on préparait l'avenir.
Y a-t-il des choses que vous voudriez changer, que vous regrettez ? Par rapport aux joueurs, à la préparation...
Sur la préparation, oui: enlever la finale de la Coupe de France, de la Champions League, avoir 15 jours supplémentaires de préparation. Mais tout ça ne sert à rien maintenant. On est parti dans ces circonstances, on ne peut pas y revenir. Cette équipe est généreuse. On a dit souvent qu'on manquait d'allant, ce que j'ai vu ce soir (mardi), c'est une générosité extraordinaire. C'est vrai qu'on n'a pas gagné, mais le dire c'est presque indécent. Mais je maintiens, cette équipe a un avenir.
Pourquoi avez-vous annoncé la demande en mariage à votre compagne en direct à la télé (sur M6, la chaîne où travaille Estelle Denis, ndlr) juste après la rencontre ? Quelle était la démarche ?
Une lueur, un truc dans la grisaille de ce soir. Il y a des belles choses dans la vie, et dire aux gens qu'on les aime, c'est bien. J'ai aussi aimé la réaction du public avec les joueurs. On leur reproche d'être loin du public. Et dans ces moments difficiles, je crois que chacun a des envies, j'ai eu envie de le dire.
Votre discours positif n'est-il pas en contradiction avec le sentiment des Français qui n'ont pas vibré devant leur télé durant cet Euro ?
Ceux qui n'ont pas vibré ce soir, je suis désolé, mais je n'y crois pas. Il s'est passé quelque chose. Devant l'injustice du sort et voir la réaction de l'équipe, cette preuve de générosité et de courage en infériorité numérique. Non, je ne crois pas être en décalage, peut-être avec vous.
Quelles ont été les erreurs commises par les Bleus contre l'Italie et quelles sont les causes de cet échec ?
Pour ce soir, c'est d'avoir pris un penalty et s'être fait expulser. On a eu un réalisme offensif déficitaire contre les Pays-Bas et on l'a payé cash. Ce soir, il y avaient d'autres circonstances.
Cet Euro est-il un échec ?
Je me répète mais cette équipe a montré du coeur et de la générosité, cette équipe a un avenir. La beauté du sport est que ceux qui perdent ne le fassent pas en victimes. Ce soir (mardi), on n'est pas vainqueurs mais c'est dans ces moments que l'on compte ses amis. J'ai toujours fonctionné comme cela et il y a beaucoup de choses qui restent malgré tout. C'est ce qui m'intéresse.