C'est ce qu'on appelle une belle revanche!
Ce match était très attendu pour les supporters français qui n'avaient qu'une hate, prendre leur revanche sur cette coupe du monde volée. L'équipe de départ française était surprenante sur le fait d'y voir Sydney Govou à la place de Saha, fragilisé par sa cheville. Mais comme le soulignait le présentateur, Sydney a la particularité de n'avoir jamais perdu aucun match en Equipe de France, était ce là le porte-bonheur de cette chère France?
En tout cas, il n'a pas attendu plus de 2 minutes pour inscrire son 4ème but sous le maillot français, but qui allait nous donnait plus de confiance et d'envie que l'on en avait. Ce but est l'action d'un centre de Gallas qui était hors-jeu mais pas sifflé, pour Govou qui a pris le temps de se placer pour tirer droit dans les filets. La réaction italienne va se faire de suite par une frappe de Zambrotta qui passe au-dessus des cages de Coupet. Les minutes qui suivent vont être comblées de tentatives françaises dont la passe en retrait de Henry pour Malouda qui est arrêté par un défenseur italien. Mais à la 17ème minute, Malouda va tenter sa chance sur une frappe directe que Buffon repoussera vers Henry qui le trompera d'un plat du pied dans un angle fermé. La France commence enfin à y croire que l'on peut le faire, que justice peut être rendue non pas avec une coupe mais sur un terrain. Mais durant ce flottement, les français vont se faire surprendre encore une fois sur un coup franc de l'excellent Pirlo, maître en la matière, qui ajuste sa frappe pour Gilardino, entouré de 6 bleus qui ne dègne pas sauter pour arrêter la balle. Résultat Gilardino inscrit le but de la tête à la 19ème minute devant un Coupet qui n'a pas pu bouger. Il faudra attendre 6 minutes plus tard pour revoir une tentative française avec un tir à ras-de-terre de Sagnol, dévié par Buffon dont l'arbitre ne sifflera pas corner. A la mi-temps, les Bleus vont s'en aller au vestiaire dans l'idée de rajouter un but au compteur. L'arbitrage n'a pas été au mieux durant cette période dont plusieurs fautes françaises comme Abidal qui retient un joueur devant les cages, ce qui aurait dû donner pénalty aux italiens, ou encore des fautes qui méritaient des cartons qui n'ont pas été donné et d'autres à l'inverse.
Au retour des vestiaires, aucun changement n'est déclaré. Les premières minutes vont être à l'avantage des Bleus soutenus par un public en délire qui rappelle une certaine coupe du monde et des italiens qui commettent de plus en plus de fautes. A la 55ème minute, sur un centre de Sagnol, Govou va effectuer une tête qui percutera également celle de Cannavaro par la même occasion, qui attérira droit dans les filets de Buffon. Ce "coup de boule" laissera les 2 joueurs KO durant quelques secondes au sol, ce qui empêchera Sydney de vivre à fond ce deuxième but significatif pour lui ainsi que pour les millions de français, qui n'attendait que ça pour pouvoir tourner une page. La Marseille va retentir dans les tribunes, l'ambience qui règne est indescriptible, c'est le but de la libération. Les italiens ne vont pas vouloir se laisser faire et seront prêts à tout pour revenir au score comme avec la faute simulée de Gilardino pour obtenir un pénalty mais qui obtiendra au final un beau carton jaune. A la 65ème minute, Ribéry part seul du côté gauche, passe en retrait pour Henry qui décale pour Govou. Malheureusement le tir passe de peu à coté. Les Bleus vont accélérer le rythme mais à la 77ème minute, sur un coup france, Cannavaro d'une tête plongeante oblige Coupet à repousser la balle des deux poings. Les dernières minutes paraissent longues et lors du coup de sifflet final, ce sont des joueurs français émus que l'on observe sur le terrain à l'image de Thuram que l'on avait vu en larmes un certain 9 juillet et qui se retrouve dans les bras de Ribéry avec un immense sourire.
Cette victoire 3 à 1 permet à la France de tourner la page et de se dire que cette victoire là, on la méritait et on l'a gagné!
