Trézéguet: "Fier d'appartenir à la Juve"
Le meilleur buteur étranger de l'histoire de la Juventus fêtera l'année prochaine ses dix ans de présence. Il raconte ce club de légende. Opéré le 23 septembre dernier des genoux, l'attaquant bianconero (150 buts en neuf saisons) a repris la compétition le 28 janvier dernier. Objectif immédiat : regagner une place de titulaire. À 31 ans, le Franco-Argentin pourrait finir sa carrière à la Juve.
LE FIGARO. - Vous allez bientôt fêter vos dix ans dans ce club…
David TREZEGUET. - "J'ai du mal à le croire ! J'ai débarqué à 22 ans. J'ai découvert le haut niveau ici. Franchement, je n'ai jamais senti le besoin de changer de club, même dans les moments difficiles. J'ai remporté deux titres de champion d'Italie (2002, 2003) et un de meilleur buteur de Serie A (2002). Il me manque encore une Ligue des champions. Le club a toujours eu à sa tête des techniciens qui ont gagné des titres et qui ont eu une ligne directrice. Marcelo Lippi restera pour moi l'entraîneur le plus marquant. Ici, j'ai quand même joué avec trois ballons d'or (Zidane, Nedved et Cannavaro, NDLR). C'est une grande fierté d'appartenir à l'histoire de la Juve au même titre que Platini ou Zidane. Ce club, c'est une famille. L'un des seuls en Europe où les joueurs sont là depuis une dizaine d'années (Buffon, Nedved, Del Piero, NDLR)."
Allez-vous finir votre carrière ici ?
"Cela reste une possibilité, bien sûr. Mais après les problèmes physiques que j'ai connus ces derniers mois, je préfère ne pas trop me projeter. Mon contrat s'achève en 2011. Je ne me suis pas fixé de date pour continuer dans ce club où je me sens très bien."
Vous venez de reprendre la compétition. Avez-vous peur de la concurrence ?
"La concurrence, c'est le lot des grands clubs. On est quatre pour deux places. J'ai déjà connu cela avec Ibrahimovic il y a quatre ans. Et on a réussi à évoluer ensemble. Le Brésilien Amauri est un joueur de haut niveau. Iaquinta est international. Quant à Del Piero, on ne le présente plus. Mais je suis prêt à donner un plus pour l'équipe. J'ai beaucoup travaillé pour revenir au plus haut niveau. J'ai faim de jouer."
La Juventus peut-elle remporter à nouveau le championnat ?
"Cela ne sera pas facile mais c'est jouable. L'Inter reste l'équipe à battre. Si on négocie bien les prochains rendez-vous, tout est possible. Et puis on peut faire de belles choses en Ligue des champions. On a réalisé un premier tour exceptionnel (deux victoires face au Real Madrid à l'automne dernier). On est train de replacer la Juventus sur la carte des meilleurs clubs européens. Une autre compétition commence contre Chelsea qui vise le titre. Les années passent, l'exigence reste la même : gagner des titres. Même s'il ne faut pas oublier que l'on était encore en Serie B il y a deux ans."
Justement, qu'avez-vous retiré de la saison passée en Serie B sous la conduite de Didier Deschamps ?
"Cela restera une année particulière. Pour la première fois de son histoire, la Juve connaissait la deuxième division. Sur le plan sportif, remonter le handicap de départ de 9 points n'a pas été une performance exceptionnelle, vu l'effectif que l'on avait. Sur le plan humain, cette expérience a resserré le groupe. Les anciens ont intégré les plus jeunes."
LE FIGARO. - Vous allez bientôt fêter vos dix ans dans ce club…
David TREZEGUET. - "J'ai du mal à le croire ! J'ai débarqué à 22 ans. J'ai découvert le haut niveau ici. Franchement, je n'ai jamais senti le besoin de changer de club, même dans les moments difficiles. J'ai remporté deux titres de champion d'Italie (2002, 2003) et un de meilleur buteur de Serie A (2002). Il me manque encore une Ligue des champions. Le club a toujours eu à sa tête des techniciens qui ont gagné des titres et qui ont eu une ligne directrice. Marcelo Lippi restera pour moi l'entraîneur le plus marquant. Ici, j'ai quand même joué avec trois ballons d'or (Zidane, Nedved et Cannavaro, NDLR). C'est une grande fierté d'appartenir à l'histoire de la Juve au même titre que Platini ou Zidane. Ce club, c'est une famille. L'un des seuls en Europe où les joueurs sont là depuis une dizaine d'années (Buffon, Nedved, Del Piero, NDLR)."
Allez-vous finir votre carrière ici ?
"Cela reste une possibilité, bien sûr. Mais après les problèmes physiques que j'ai connus ces derniers mois, je préfère ne pas trop me projeter. Mon contrat s'achève en 2011. Je ne me suis pas fixé de date pour continuer dans ce club où je me sens très bien."
Vous venez de reprendre la compétition. Avez-vous peur de la concurrence ?
"La concurrence, c'est le lot des grands clubs. On est quatre pour deux places. J'ai déjà connu cela avec Ibrahimovic il y a quatre ans. Et on a réussi à évoluer ensemble. Le Brésilien Amauri est un joueur de haut niveau. Iaquinta est international. Quant à Del Piero, on ne le présente plus. Mais je suis prêt à donner un plus pour l'équipe. J'ai beaucoup travaillé pour revenir au plus haut niveau. J'ai faim de jouer."
La Juventus peut-elle remporter à nouveau le championnat ?
"Cela ne sera pas facile mais c'est jouable. L'Inter reste l'équipe à battre. Si on négocie bien les prochains rendez-vous, tout est possible. Et puis on peut faire de belles choses en Ligue des champions. On a réalisé un premier tour exceptionnel (deux victoires face au Real Madrid à l'automne dernier). On est train de replacer la Juventus sur la carte des meilleurs clubs européens. Une autre compétition commence contre Chelsea qui vise le titre. Les années passent, l'exigence reste la même : gagner des titres. Même s'il ne faut pas oublier que l'on était encore en Serie B il y a deux ans."
Justement, qu'avez-vous retiré de la saison passée en Serie B sous la conduite de Didier Deschamps ?
"Cela restera une année particulière. Pour la première fois de son histoire, la Juve connaissait la deuxième division. Sur le plan sportif, remonter le handicap de départ de 9 points n'a pas été une performance exceptionnelle, vu l'effectif que l'on avait. Sur le plan humain, cette expérience a resserré le groupe. Les anciens ont intégré les plus jeunes."
Source: Le Figaro
Merci à Saïd
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