Trézéguet: "Je dois presque tout à la Juve"
Comme nous vous l'avions annoncé dans un précédent article, David Trézéguet s'est livré aux tifosi dans 'Open Mind'. Nous vous proposons de revenir sur ces déclarations.
Les origines - "Je suis un Argentin né en France pour raisons "professionnelles". Mon père jouait à Rouen. Nous sommes revenus en Argentine lorsque j'avais 2 ans et c'est là que j'ai grandi, je suis allé à l'école, j'ai découvert l'amitié et le football. Mon coeur est argentin. Je suis revenu en France à 17 ans, pour le Mondial 98, un événement qui unit tout le monde. L'Italie représente 10 ans de ma vie."
La famille - "Le grand mérite de mon père est de ne m'avoir jamais mis de pression. Maman faisait deux heures de car pour m'emmener jouer. Elle est toujours avec moi et pense que j'ai encore trois ans."
Les passions - "Je ne l'ai jamais raconté: je faisais des percussions dans un groupe. M'exhiber dans un concert devant 100 personnes a été plus émouvant que de jouer devant les 80 000 de Manchester. Ma femme cherche à m'initier à la lecture et au cinéma, mais elle peine. Béatrice est Espagnole, avec un caractère marqué. Elle est jalouse, mais je ne plaisante pas sur ce point. Nous ne parlons jamais football, elle ne le supporte pas."
La paghetta - "Qu'est ce que c'est la paghetta? L'argent qu'on donne aux enfants le samedi? Bon j'ai compris. C'est ma famme qui gagne tout la "paghetta".
La rivalité - "Le plus beau moment footballistique de ma vie est lié au 5 mai. Le premier scudetto. Cette année, je veux en gagner un autre."
Les objectifs - "Si nous jouons avec rage et enthousiasme comme avec la Sampdoria, nous pouvons viser la Ligue des Champions et le scudetto."
Les erreurs - "Après l'excellent début de saison, nous sommes entrés dans un tunnel où nous en sommes sortis récemment. Elle ne le refera pas, la Juve ne se trompe pas deux fois. Avec les années, j'ai appris qu'on devenait des hommes à travers les succès et les erreurs."
Le futur - "J'ai déclaré que je quitterai la Juve en fin de saison pour être avec ma famille qui vit maintenant à Montecarlo. Mais ce qui est arrivé après mon but contre la Lazio, m'a fait comprendre beaucoup de choses sur moi, les coéquipiers, la Juve. J'en ai parlé avec la famille, c'est possible de les faire revenir à Turin."
La vieillesse - "A soixante ans, je ne serais plus l'avant-centre de la Juve et j'imiterai mes parents pour être avec mes fils."
La cuisine - "J'ai grandi à "l'asado", un plat argentin à base de plusieurs types de viande. A la maison, j'ai un beau grill et deux fois par semaine, je le prépare pour mes amis. Ce n'est pas qu'on soit fixé avec l'asado, mais c'est devenu une habitude d'être ensemble. De toute façon, avec un bon verre de vin rouge, ce n'est pas mal aussi."
La journée - "Lors des journées libres, je cours à Montecarlo pour mes fils. Pour le reste, c'est entraînement ou match, peu de playstation, dîner avec les amis. Comme tous les garçons, mais bon, je vais grandir."
Les mythes - "J'ai grandi avec le mythe de Maradona. Jeune, je confesse une sympathie pour Naples. Je suis tombé amoureux de la Juve à un âge plus avancé, en connaissant Platini et Zidane. A propos de mythes, je suis à deux buts de Sivori. Une chose qui représente un motif de fierté et de stimulations."
Les meilleurs - "Les attaquants les plus forts que j'ai vu jouer: Del Piero, Ibrahimovic. Les défenseurs: Cannavaro, Thuram et Maldini."
La Juve - "Je lui dois beaucoup, presque tout. Elle est l'équipe de ma vie et la plus importante d'Italie. Dix années ensemble qui représentent beaucoup."
Turin - "Paris et Buenos Aires sont les deux villes les plus belles au monde. Turin est un petit Paris, non? Ici, je me suis senti bien. Je me sens un peu Turinois."
Le racisme - "Je l'ai vécu en reflet, à travers des épisodes qui ont touché mes coéquipiers de couleur. C'est triste de voir qu'on considère qu'une personne vaut moins pour un motif absurde. Dans le football, nous sommes en avance sur la société. Nous sommes vraiment sur la bonne route pour vaincre le racisme."
Le basket - "C'est ma nouvelle passion. Le mérite en revient à mon fils, Aaron, de 9 ans. Le football lui convenait peu, il a donc choisi les paniers. Le petit Noraan, par contre, est un vrai n°10. Il poursuivra l'activité familiale."
Les origines - "Je suis un Argentin né en France pour raisons "professionnelles". Mon père jouait à Rouen. Nous sommes revenus en Argentine lorsque j'avais 2 ans et c'est là que j'ai grandi, je suis allé à l'école, j'ai découvert l'amitié et le football. Mon coeur est argentin. Je suis revenu en France à 17 ans, pour le Mondial 98, un événement qui unit tout le monde. L'Italie représente 10 ans de ma vie."
La famille - "Le grand mérite de mon père est de ne m'avoir jamais mis de pression. Maman faisait deux heures de car pour m'emmener jouer. Elle est toujours avec moi et pense que j'ai encore trois ans."
Les passions - "Je ne l'ai jamais raconté: je faisais des percussions dans un groupe. M'exhiber dans un concert devant 100 personnes a été plus émouvant que de jouer devant les 80 000 de Manchester. Ma femme cherche à m'initier à la lecture et au cinéma, mais elle peine. Béatrice est Espagnole, avec un caractère marqué. Elle est jalouse, mais je ne plaisante pas sur ce point. Nous ne parlons jamais football, elle ne le supporte pas."
La paghetta - "Qu'est ce que c'est la paghetta? L'argent qu'on donne aux enfants le samedi? Bon j'ai compris. C'est ma famme qui gagne tout la "paghetta".
La rivalité - "Le plus beau moment footballistique de ma vie est lié au 5 mai. Le premier scudetto. Cette année, je veux en gagner un autre."
Les objectifs - "Si nous jouons avec rage et enthousiasme comme avec la Sampdoria, nous pouvons viser la Ligue des Champions et le scudetto."
Les erreurs - "Après l'excellent début de saison, nous sommes entrés dans un tunnel où nous en sommes sortis récemment. Elle ne le refera pas, la Juve ne se trompe pas deux fois. Avec les années, j'ai appris qu'on devenait des hommes à travers les succès et les erreurs."
Le futur - "J'ai déclaré que je quitterai la Juve en fin de saison pour être avec ma famille qui vit maintenant à Montecarlo. Mais ce qui est arrivé après mon but contre la Lazio, m'a fait comprendre beaucoup de choses sur moi, les coéquipiers, la Juve. J'en ai parlé avec la famille, c'est possible de les faire revenir à Turin."
La vieillesse - "A soixante ans, je ne serais plus l'avant-centre de la Juve et j'imiterai mes parents pour être avec mes fils."
La cuisine - "J'ai grandi à "l'asado", un plat argentin à base de plusieurs types de viande. A la maison, j'ai un beau grill et deux fois par semaine, je le prépare pour mes amis. Ce n'est pas qu'on soit fixé avec l'asado, mais c'est devenu une habitude d'être ensemble. De toute façon, avec un bon verre de vin rouge, ce n'est pas mal aussi."
La journée - "Lors des journées libres, je cours à Montecarlo pour mes fils. Pour le reste, c'est entraînement ou match, peu de playstation, dîner avec les amis. Comme tous les garçons, mais bon, je vais grandir."
Les mythes - "J'ai grandi avec le mythe de Maradona. Jeune, je confesse une sympathie pour Naples. Je suis tombé amoureux de la Juve à un âge plus avancé, en connaissant Platini et Zidane. A propos de mythes, je suis à deux buts de Sivori. Une chose qui représente un motif de fierté et de stimulations."
Les meilleurs - "Les attaquants les plus forts que j'ai vu jouer: Del Piero, Ibrahimovic. Les défenseurs: Cannavaro, Thuram et Maldini."
La Juve - "Je lui dois beaucoup, presque tout. Elle est l'équipe de ma vie et la plus importante d'Italie. Dix années ensemble qui représentent beaucoup."
Turin - "Paris et Buenos Aires sont les deux villes les plus belles au monde. Turin est un petit Paris, non? Ici, je me suis senti bien. Je me sens un peu Turinois."
Le racisme - "Je l'ai vécu en reflet, à travers des épisodes qui ont touché mes coéquipiers de couleur. C'est triste de voir qu'on considère qu'une personne vaut moins pour un motif absurde. Dans le football, nous sommes en avance sur la société. Nous sommes vraiment sur la bonne route pour vaincre le racisme."
Le basket - "C'est ma nouvelle passion. Le mérite en revient à mon fils, Aaron, de 9 ans. Le football lui convenait peu, il a donc choisi les paniers. Le petit Noraan, par contre, est un vrai n°10. Il poursuivra l'activité familiale."